JAMBES
Festival international de folklore: découvrir d’autres cultures
JAMBES - Le Festival international de folklore de Jambes bat son plein. Et renoue avec la tradition : accueillir un des groupes dans des familles namuroises. Expérience.
Elles s’appellent Liliana et Carolina. Elles sont jeunes et ont mis, pour la première fois, le pied sur le sol belge. Elles font partie du Grupo de Folclore do Povo,de Porto da Cruz, (Madère) et étaient à Namur ce week-end pour participer au festival international de folklore de Jambes.
Première visite belge, pour ces deux jeunes filles, mais aussi première expérience d’accueil dans une famille, dans le cadre de déplacements internationaux effectués avec leur groupe de folklore. L’organisation du festival a en effet décidé de renouer avec les vieilles traditions et d’accueillir des membres de groupements étrangers dans les familles namuroises. C’est ainsi que les membres de la Frairie royale des Masuis et Cotelis ont pu goûter au plaisir de recevoir des hôtes venus de Madère.
Liliana et Carolina ont ainsi découvert la famille Poppe-Mathieu, de Flawinne. Marine, la fille de la famille, fait partie des Masuis depuis maintenant 6 ans. « C’est une première expérience pour nous aussi, explique Pascale, la maman. C’est formidable. Liliana et Carolina sont d’une humeur très joviale, elles rient beaucoup et sont intéressées par tout ce qui les entoure. Elles découvrent notre culture et nous la leur. Quand elles sont arrivées jeudi soir, elles nous ont demandé la permission pour entrer dans la maison. Cela se fait comme ça chez eux ».
Beau pays
Dans un espagnol parfait, Liliana, qui parle bien sûr le portugais, mais encore l’anglais, donne ses impressions, sur ce qu’elle a déjà pu découvrir de la Belgique. « C’est un pays très beau. Et Namur en particulier ; la ville est calme. Les gens y sont éduqués et instruits. Je suis très contente d’être là ».
Si la famille qui accueille un ou plusieurs membres du groupe de Madère n’a finalement que peu de temps à partager avec ses hôtes (le petit-déjeuner et la fin de soirée, après le spectacle), le reste de la journée étant consacré, avec le groupe, à des visites culturelles et des représentations, c’est déjà bien suffisant pour se rendre compte que les différences de culture sont bel et bien réelles, et qu’apprendre à les connaître ne peut qu’être bénéfique pour l’ouverture d’esprit. « À la maison, nous avons un lapin domestique en cage, explique Marc, le papa. Quand elles ont vu ça, Liliana et Carlona n’en revenaient pas. À Madère, un lapin, c’est pour manger… ».
Même si le portugais n’est pas facile à comprendre, la famille Poppe se débrouille très bien avec ses hôtes. « Avec nos quelques mots d’anglais, on arrive toujours à se faire comprendre, poursuit Pascale, la maman. Pour celui qui veut vraiment partager quelque chose, la langue n’est pas un obstacle. D’ailleurs, l’an prochain, les Masuis iront à Madère. Si nous pouvons, nous les accompagnerons. Découvrir d’autres cultures de l’intérieur, c’est vraiment merveilleux… ».
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